Après avoir été une maman couturière comblée, me voilà une belle-maman couturière enchantée
la robe de mariée
Bien que le mariage ait lieu en août Margaux voyait sa robe de Mariée avec des broderies florales aux couleurs automnales.
J’ai trouvé sur le site de DMC plusieurs modèles de feuillages et fleurs, pâquerette, tournesol, coquelicot, coriandre, épi de blé… Ma première création fut d’imaginer un entrelac de tous ces végétaux qui partirait du bas de la robe jusqu’aux hanches. 4 entrelacs brodés en miroir magnifieraient la robe.
J’ai réalisé la composition, à taille réelle, sur Photoshop en insérant les différents feuillages et fleurs de part et d’autre des épis de blés. Puis j’ai demandé à Angeline Pour Vos Beaux Jours de me créer un pochoir de la composition, qui me servirait de fil conducteur ; les quatre entrelacs pour une belle harmonie devaient être réguliers.
Le corsage
Margaux le voyait avec des plis, un décolleté devant et dos. Le choix du tissu après réception de plusieurs échantillons de Stragier s’est porté sur un crêpe viscose ivoire, très doux, fluide. Le plus complexe fut de déterminer la bonne largeur des plis pour que le corsage soit mélodieux tout en restant bien structuré. Après plusieurs essais, j’ai opté pour une largeur de 1 cm. Un long travail minutieux m’attendait pour la réalisation de tous les plis. La coupe des quatre parties du corsage s’est faite à partir du tissu plissé. Puis j’ai cousu les plis sur une hauteur de 8 cm pour créer un effet ceinture.
Les manches, pour qu’elles soient le plus légères et aériennes sont en mousseline de soie de Stragier. elles sont complètement ouvertes et juste posées sur le dessus de l’emmanchure.
Les broderies
J’ai du renforcer par un entoilage extra fin l’emplacement des entrelacs sur le jupon pour faciliter les broderies. Puis j’ai positionné l’un après l’autre chaque entrelac grâce au pochoir et marqué les formes des différents végétaux avec un feutre effaçable à l’eau. La broderie pouvait commencer avec les 19 couleurs des fils à broder Mouliné de DMC. Point jeté, passé plat, point d’arête, point de chainette, point de nœud… J’avançais suivant mon inspiration, mêlant parfois les fils de deux couleurs pour un effet lumineux. Chaque entrelac est unique avec des jeux de couleurs différents.
Des fleurs de coriandre et de camomille se sont posées sur chaque épaule pour un rappel sur le corsage, ainsi que quelques feuillages et épis de blés de part et d’autre la taille.
La robe est entièrement doublée d’une batiste de coton. Une légère traine accompagne et initie le mouvement des entrelacs.